Dans la vie, il n’y a pas de hasard

Penser fort à quelqu’un et recevoir son appel téléphonique, se rappeler d’une vieille chanson et l’entendre quelques minutes après à la radio, vous dîtes les mêmes mots en même temps, il ou elle vous appelle juste au moment où vous alliez le faire, rêver d’une situation et avoir la sensation d’avoir déjà vécu la scène, apprendre qu’il y a eu un accident de la route sur votre chemin habituel, le jour où vous avez justement décidé de changer de trajet, pendant une certaine période, à chaque fois que vous regardez l’heure, vous constatez que les chiffres de l’horloge numérique sont identiques. N’avez-vous jamais vécu de telles situations? Ce genre de situations qui vous font hésiter entre pur hasard et coïncidence. À chaque fois, je me dis «Ça doit être un signe du destin».

Je crois sincèrement que nous sommes tous liés les uns aux autres par une énergie. Nous sommes des récepteurs et des émetteurs d’énergie. Ces vibrations d’énergie influencent les gens qui nous entourent et peuvent avoir un impact sur la planète entière. Rien n’est le fruit de la chance ou de la  malchance. Réglé dans la plus grande minutie, tout arrive en son temps, toutes ses petites impulsions qui nous font avancer dans une  direction, ne sont pas le fruit du hasard, j’en suis convaincue. Tout est dans tout!

Les signes du destin existent et sont souvent l’occasion d’un déclic. Ils ont potentiellement la même fonction et offrent la même opportunité: celle d’un changement, d’un réalignement sur le chemin de vie, d’une évolution. La vie se déroule selon un plan. Elle  tresse pour nous un chemin. Vous savez, cette pensée m’a convaincue que la maladie devait faire partie de ma route de vie. Je l’accepte beaucoup mieux ainsi. Je suis également certaine que chaque personne que nous côtoyons, chaque événement est programmé pour croiser notre route et faire grandir, évoluer, notre âme.

La vie a mis sur ma route Pierre et Marie- France. J’ai connu ce couple lorsque nous nous sommes impliqués au sein de la Société pour l’adoption internationale au Mexique (SAIMÉ), au moment de l’adoption de Maya. Tout comme nous, ils ont entamé des procédures d’adoption au Mexique. À l’époque, Pierre était journaliste à la radio de Radio-Canada et Marie-France, entraîneuse de nage synchronisée. Entre nous quatre, le courant a immédiatement passé. Lors de l’adoption de leur petite Gabrielle, nous avons eu la joie de partager ces instants avec eux. Profitant de vacances au Mexique avec Maya, nous les avons rejoints pendant ce grand événement, vivant avec eux d’intenses moments. Nous étions à devenir mutuellement parents et à fonder une famille. Dans les années qui ont suivi, nous nous sommes perdus de vue. Puis, lors d’une de mes présences à la télévision pour la campagne du Ice Bucket Challenge en 2014, Marie-France me reconnaît et communique avec nous pour reprendre contact. À l’automne 2015, quand nous nous retrouvons, c’est comme si le temps ne nous avait jamais séparés. Même simplicité, même complicité. Lorsque je les informe de mon projet d’écrire mon histoire, Pierre s’offre rapidement et généreusement pour m’aider. Sa formation en journalisme et sa grande expérience d’écrivain m’ont été d’un énorme secours pour atteindre mon objectif. Je ne le remercierai jamais assez pour ses suggestions et ses conseils fort judicieux. Je demeure convaincue qu’il n’y a pas de hasard dans la vie: il n’y a que des rendez-vous. Les retrouvailles avec Marie-France et Pierre en sont un parfait exemple. 

Sans Pierre et la maladie,

je n’aurais jamais écrit ma biographie

Comme le dit Isabelle Fontaine (spécialiste en intuition, thérapeute et auteure) sur son blog Histoire d’intuition : « Certains diront que c’est là l’expression du pur hasard, d’une probabilité statistique certes mince, mais relevant du possible. Ou bien d’un excès d’interprétation de l’esprit prompt à ramener à lui ce qui l’arrange. Oui, mais… D’autres cas de coïncidences troublantes, comme celle par exemple concernant l’acteur Anthony Hopkins et d’un livre retrouvé par « hasard » sur un banc public alors qu’il avait cherché ce livre en vain dans plusieurs librairies, laissent perplexes. Pour le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, ces « hasards nécessaires »,  n’ont rien de fortuit. Au contraire, il voit dans ces événements liés par le sens et non par la cause, une forme de réponse de l’univers à un besoin exprimé consciemment ou inconsciemment par la personne, et venant transcender l’espace et le temps. Cette conception d’un hasard intelligent, porteur de sens, si elle est étrangère à nos esprits occidentaux, est beaucoup plus naturelle du côté de l’Orient, qui conçoit le hasard dans sa globalité, comme une loi de cause à effet.

Comment expliquer ce qui, en apparence, est dénué de sens ? Certaines traditions spirituelles insistent sur la notion « d’écho ». Nous recevons en quelque sorte, d’une manière détournée, des informations que nous avons envoyées, consciemment ou inconsciemment, vers le monde extérieur. Dans la pensée chamanique, tout est relié, les hommes, les animaux, les plantes et tout ce qui appartient à la création. Les synchronicités ne sont alors qu’une expression d’un lien naturel de sens unissant le vivant. Les physiciens quantiques, comme David Peat, parlent à propos des synchronicités de « pont entre la matière et l’esprit ». Il s’agirait d’une mystérieuse capacité de l‘univers à faire écho à nos problématiques intérieures, par la voie  de plusieurs plans d’univers imbriqués… ».

Dans le bouddhisme tibétain, comme dans l’hindouisme, le corps n’est qu’une enveloppe matérielle temporaire pour l’âme. Ensuite, l’âme est soumise à des cycles de renaissance. J’ai la croyance que l’âme est immortelle et qu’elle voyage à travers différents corps pour évoluer en sagesse.  Quand je constate des jeunes prodiges qui composent des mélodies ou des symphonies grandioses à 5 ou 6 ans, je ne peux m’empêcher de penser qu’une vieille âme se cache en eux. Quand cette conviction nous habite, aucune vie sur terre n’est absurde, le sens en vient à illuminer chaque existence. Cette perspective m’aide à envisager ma mort comme une transition plutôt qu’une étape finale. Je crois que mon aventure se poursuivra dans une autre dimension. L’infiniment petit rejoint l’infiniment grand, et je suis un maillon dans cet univers. Le scientifique et théologien français Pierre Teilhard de Chardin a dit : « Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine. »

Comparé à la durée de l’existence de l’univers, nos vies  commencent et se terminent en une seule journée qui se renouvelle. Les étoiles ne sont pas que des boules de gaz qui brûlent  à  des milliards de km, elles sont aussi un rappel de la brièveté du moment que nous partageons sur terre. Tous ceux  qu’on rencontre, tous ceux  qu’on aime, comment on est arrivé là où on est, le chemin que l’on a choisi de prendre et les gens dont on a choisi de se souvenir, tout ça fait partie de notre histoire. Ne gaspillons aucun instant.

Nous sommes comme des papillons qui battent des ailes pendant un jour en pensant que c’est l’éternité. – Carl Sagan (1934 – 1996) 

En parlant de vieille âme :

https://youtu.be/ZSfgCIGd7k4

Vidéo basée sur la physique quantique. Les boules de couleurs se déplacent seulement par la résonance des cristaux de quartz. Chaque couleur a une résonance différente. De la même manière, nous regroupons les personnes qui sont sur la même fréquence. C’est comme ça que l’univers fonctionne.

https://www.facebook.com/100001211799593/posts/2075885122461861/

 

Chantal Lanthier

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2 réponses sur « Dans la vie, il n’y a pas de hasard »

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